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Naissance de Pulsar
par EtherOnome Lun 30 Juil - 3:10
Dans un univers lent, le Pulsar naquis... lentement.
Empereurs ou marins, franc-tireurs du cosmos, nous étions cinq. Venus de n’importe où ailleurs. Et parce que l’univers s’appauvrissait, ou parce qu’ils en avaient fait le tour, ou simplement par curiosité, les cinq, sans attaches entre eux, sans aucune conscience qu’un jour le sort les réunirait, malgré l’incrédulité et la surprise de leurs proches et de leurs amis, les cinq s'engouffrèrent.
L’aérospatiale était limpide et l’information diffusée sur tous les boards se vérifiait. La grande Forge avait dérouler une nouvelle corde vers un autre univers parallèle. Il étaient cinq et s’engouffrèrent, d’abord trois, puis un quatrième et enfin, le dernier.
Pégasus était immense. Immense, vide, froid et paisible. Suivant la corde, sans plus aucun contrôle sur les machines, sur les commandes, avec les milliers qui se déversaient de tous les univers et de bien d’autres, ils furent dispersés au gré des courants intergalactiques. Certains se perdirent et disparurent, d’autres firent naufrage ça et là. Les cinq échouèrent sur des planètes qu’ils n’avaient pas choisies. Les machines n’étaient plus bonne à rien. Et il fallu bâtir. Avec les moyens du bord, avec ses mains d’abord. Puis des pelles et des pioches.
Pour ceux de Barym, de Fornax, de Gémini et autre Léo, cet univers était d’une lenteur assourdissant. Pour les autres, c’était un univers semblables à ceux qu’ils connaissaient...
Les cycles passaient et Pegasus se remplissait de tout ceux qui cherchaient d’autres cieux. Les cordes d’accès vibraient comme celles de violons fous, elles raisonnaient dans toutes les galaxies qui voyaient arriver forbans, pirates, pillards, charognards, rapineurs et toutes sortes de malfrats.
Le temps des solitudes se résorba progressivement, jusqu’à ce que la pression des belliqueux imposa de se regrouper pour repousser des offensives toujours plus nombreuses, toujours plus violentes.
C’est ainsi que les cinq, dont le destins ne s’était jamais croisés, furent enrôlés dans une bande de pirates, certes rigolards et solidaires, mais quelques peu marins d’eau douce. La structuration fût laborieuse et, à peine eut-elle pris forme, que les moins dégourdis succombaient aux assauts des chacals.
Alors que Pégasus prenait forme, qu’on y voyait quelques institutions s’épanouir et quelques alliances affermir leur position, il apparu aux cinq que tous leurs alliés n’avaient pas le sérieux ou l’expérience requis pour demeurer dans la conquête et pour survivre dans l’adversité croissante d’un univers qui, rapidement, devint plein comme un oeuf.
Il y eu des débats interminables et à demi-mots... Et tandis qu’ils parlaient, la poutre de Bamako s’abattait à tours de bras sur leurs alliés. Tandis qu’ils prospéraient dans leurs rapports transversaux, slalomant entre les sondes, le navire qu’ils avaient accepté d’escorter jusqu’alors prenait l’eau de toutes part. Le naufrage se dessinait chaque jours plus distinctement.
Si bien qu’une nuit, alors qu’Ether hallucinait des pluies de sondes qui s’abattaient sur son empire pourtant discret, Neroz, le nez tendu vers les prés où l'herbe est plus verte restait songeur...
L’aérospatiale était limpide et l’information diffusée sur tous les boards se vérifiait. La grande Forge avait dérouler une nouvelle corde vers un autre univers parallèle. Il étaient cinq et s’engouffrèrent, d’abord trois, puis un quatrième et enfin, le dernier.
Pégasus était immense. Immense, vide, froid et paisible. Suivant la corde, sans plus aucun contrôle sur les machines, sur les commandes, avec les milliers qui se déversaient de tous les univers et de bien d’autres, ils furent dispersés au gré des courants intergalactiques. Certains se perdirent et disparurent, d’autres firent naufrage ça et là. Les cinq échouèrent sur des planètes qu’ils n’avaient pas choisies. Les machines n’étaient plus bonne à rien. Et il fallu bâtir. Avec les moyens du bord, avec ses mains d’abord. Puis des pelles et des pioches.
Pour ceux de Barym, de Fornax, de Gémini et autre Léo, cet univers était d’une lenteur assourdissant. Pour les autres, c’était un univers semblables à ceux qu’ils connaissaient...
Les cycles passaient et Pegasus se remplissait de tout ceux qui cherchaient d’autres cieux. Les cordes d’accès vibraient comme celles de violons fous, elles raisonnaient dans toutes les galaxies qui voyaient arriver forbans, pirates, pillards, charognards, rapineurs et toutes sortes de malfrats.
Le temps des solitudes se résorba progressivement, jusqu’à ce que la pression des belliqueux imposa de se regrouper pour repousser des offensives toujours plus nombreuses, toujours plus violentes.
C’est ainsi que les cinq, dont le destins ne s’était jamais croisés, furent enrôlés dans une bande de pirates, certes rigolards et solidaires, mais quelques peu marins d’eau douce. La structuration fût laborieuse et, à peine eut-elle pris forme, que les moins dégourdis succombaient aux assauts des chacals.
Alors que Pégasus prenait forme, qu’on y voyait quelques institutions s’épanouir et quelques alliances affermir leur position, il apparu aux cinq que tous leurs alliés n’avaient pas le sérieux ou l’expérience requis pour demeurer dans la conquête et pour survivre dans l’adversité croissante d’un univers qui, rapidement, devint plein comme un oeuf.
Il y eu des débats interminables et à demi-mots... Et tandis qu’ils parlaient, la poutre de Bamako s’abattait à tours de bras sur leurs alliés. Tandis qu’ils prospéraient dans leurs rapports transversaux, slalomant entre les sondes, le navire qu’ils avaient accepté d’escorter jusqu’alors prenait l’eau de toutes part. Le naufrage se dessinait chaque jours plus distinctement.
Si bien qu’une nuit, alors qu’Ether hallucinait des pluies de sondes qui s’abattaient sur son empire pourtant discret, Neroz, le nez tendu vers les prés où l'herbe est plus verte restait songeur...
- Ether :
T'as vu ça mec?
- Neroz :
Je le vois comme tu le vois mec.
- Ether :
T'as vu toute cette énergie, toute cette force.
- Neroz :
C'est une étoile comme celle-là dont nous avons besoin.
- Ether :
Et que fait-on des pirates?
- Neroz :
Pirates? Y a plus de pirates ! Non mais regarde où nous en sommes, les flottes qui se font recycler les unes après les autres. Et ceux qui restent sont des franc-tireurs. La PAE est morte l'ami.
- Ether :
C'est pas faute d'avoir alerté tout le monde... Mais tu as raison, la descente aux enfers est consommée, les pirates sont à la dérive, le bateau à coulé, le capitaine à quitté le navire avant les autres... il nous faut trouver un havre.
- Neroz :
Ce Pulsar est magnifique, il est inhabité. Il sera notre havre.
- Ether :
Soit, je préviens ceux qui nous restent.
Après une brève réunion au sommet, les empires IGGMW, Youen, Ether, Neroz et Monkey-D-Luffy sont en ordre de marche. Ceux qui restent vaillants parmi les pirates déchus vont pouvoir se réunir et poursuivre l'aventure sur des bases plus seines...
- Monkey :
Et MonsterMunch?
- Ether :
Il a laissé l'empire en attente... à son retour, l'écart se sera probablement creusé. Je lui ai laissé un message et lui ai suggéré de transmettre l'empire à quelque régent durant son absence. Malheureusement, silence radio. Nous verrons. Mais que cela ne nous empêche pas d'agir et de prospérer. L'univers est jeune, nous ne pouvons pas nous permettre le moindre retard, la moindre attente.
- Monkey :
Ok. Espérons qu'ils revienne à lui à temps... Pour qu'il soit bienvenu. Il est parmi les vaillants lui aussi.
- Ether :
Certes.
Youen :
IGGMW est déjà en route, allons le rejoindre.
Nos flottes sont parées, nos peuples sont en liesses. Partons.
- Ether :
Partons.
Et c'est ainsi que les survivants qui jadis s'étaient ralliés aux Pirates Albatros de l'Espace, par opportunité, par sympathie ou simplement par intérêts communs durent faire sécession. Ils partirent et et prirent leurs quartiers sur...
...le Pulsar.
T'as vu ça mec?
- Neroz :
Je le vois comme tu le vois mec.
- Ether :
T'as vu toute cette énergie, toute cette force.
- Neroz :
C'est une étoile comme celle-là dont nous avons besoin.
- Ether :
Et que fait-on des pirates?
- Neroz :
Pirates? Y a plus de pirates ! Non mais regarde où nous en sommes, les flottes qui se font recycler les unes après les autres. Et ceux qui restent sont des franc-tireurs. La PAE est morte l'ami.
- Ether :
C'est pas faute d'avoir alerté tout le monde... Mais tu as raison, la descente aux enfers est consommée, les pirates sont à la dérive, le bateau à coulé, le capitaine à quitté le navire avant les autres... il nous faut trouver un havre.
- Neroz :
Ce Pulsar est magnifique, il est inhabité. Il sera notre havre.
- Ether :
Soit, je préviens ceux qui nous restent.
Après une brève réunion au sommet, les empires IGGMW, Youen, Ether, Neroz et Monkey-D-Luffy sont en ordre de marche. Ceux qui restent vaillants parmi les pirates déchus vont pouvoir se réunir et poursuivre l'aventure sur des bases plus seines...
- Monkey :
Et MonsterMunch?
- Ether :
Il a laissé l'empire en attente... à son retour, l'écart se sera probablement creusé. Je lui ai laissé un message et lui ai suggéré de transmettre l'empire à quelque régent durant son absence. Malheureusement, silence radio. Nous verrons. Mais que cela ne nous empêche pas d'agir et de prospérer. L'univers est jeune, nous ne pouvons pas nous permettre le moindre retard, la moindre attente.
- Monkey :
Ok. Espérons qu'ils revienne à lui à temps... Pour qu'il soit bienvenu. Il est parmi les vaillants lui aussi.
- Ether :
Certes.
Youen :
IGGMW est déjà en route, allons le rejoindre.
Nos flottes sont parées, nos peuples sont en liesses. Partons.
- Ether :
Partons.
Et c'est ainsi que les survivants qui jadis s'étaient ralliés aux Pirates Albatros de l'Espace, par opportunité, par sympathie ou simplement par intérêts communs durent faire sécession. Ils partirent et et prirent leurs quartiers sur...
...le Pulsar.
Dernière édition par EtherOnome le Mar 14 Aoû - 22:57, édité 4 fois
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